Henry & June (1990)

reviewed by
Frederic B Giacometti


[Moderator's note: This arrived in French. With Mark's help, I determined that this is in fact a review. However, neither of us are up to translating this, so in French it runs. Spelling, punctuation, and word choice are exactly as I received them.]

                                 HENRY & JUNE
                le Paris des annees 30 dans l'inconscient americain
                       A film review by Frederic B. Giacometti
                        Copyright 1990 Frederic B. Giacometti

Voila le dernier film de Philip Kaufman: Henry et June, ou l'histoire de la liaison litero-erotico-amoureuse de Henry Miller, Anais Nin et June Miller a Paris vers 1932.

Philip Kaufman semble se passioner pour les histoires erotico-intellectuelles europeenes. Apres "l'insoutenable legerete de l'etre", le voici qui nous delivre "Henri et June". D'abord une observation: il aime donner aux petites brunes qu'on va decouvrir sous toutes les coutures durant le film un fort accent francais, au point de la lourdeur dans la version anglaise.

Tout cela pour dire que ce film est lourd. Mais tres lourd. Bien que les prises de vue soient techniquement de bonne qualite, et le fil du scenario (adapte des memoires d'Anais Nin) bien structure', les dialogues, surtout ceux amoureux, sont d'une platitude a faire peur. Ca m'a rappele Emanuelle; un des films les plus niais que j'ai vu. Pour sur, c'est pas du Chanderlos de Laclos ni du Maupassant.

La volonte du realisateur a faire apparaitre Henri Miller comme un artiste "en recherche", lui attribue en fait le comportement d'un porc au travers du film; en fait, il parle comme un porc, bouffe comme un porc, baise comme un porc, et se conduit comme un porc. C'est lourd et traine dans le cliche boueux.

Mais, finalement, le point le plus remarquable dans ce film est cette mysterieuse image du Paris et de la France populaire des annees 30 qui nous est revelee. Le pot-au-feu dans la cuisine, le soufflet au fromage, la madeleine de Proust, les reveillons populo, les gentils pick-pockets, des putes et des bordels, les flics a velo (ils ont eu l'outrage de remplacer leur kepi par une casquette !!), il manque presque les poules dans la cuisine, et le tableau serait complet.

Ahlala, l'inconscient americain nous offre la description du lieu de perdition ou` les intellectuels americains allaient se perdre dans le vice au moment de la prohibition en Amerique. Quel pandemonium !! Ca copule meme dans les rues pendant le bizutage des beaux-arts! Philip Kaufman ne devrait pas se laisser aller ainsi dans la carte postale.

Frederic Giacometti
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